Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Pullule, et fabule.

29 octobre 2010

Pillule

L'un :

« Quand les pillules pullulent, moi je fabule.

Mais quand les pillules fabulent, eh bien je reste normal.

Tu me feras pas avaler la pillule ! »

 

L'autre :

« Qui ne tente rien n'a rien... »

 

L'un :

Ouais, et bien, parfois quand c'est dans ta tête, ça ne marche pas ton bidule !

 

L'autre:

"Tout vient à point à qui sait attendre."

 

L'un :

«  Ouais c'est ça, rends moi mes pépètes mec, sinon c'est toi qui va virer à la virgule ! »

___________

_______________

___________________

Publicité
Publicité
28 octobre 2010

Pullule consulte Fabule

Sur un divan, Pullule consulte Fabule et lui avoue:

 

« Non mais vraiment aujourd'hui j'en pouvais plus tu vois, il m'est arrivé un truc incroyable un truc fabuleux, oui oui digne d'une fable, tu vois un truc comme dans alice au pays des merveilles, non non mais je te juuuure, un truc mon pauvre, non mais vraiment jamais, tu pourrais pu imaginer une chose pareille quoi, et dieu sait si ( si seulement il pouvait savoir ce truc incroyable que je vais te confier d'ailleurs) avec toute l'imagination que tu as, tes neurones ah non ça non pourraient pas faire une chaine de connexions bizarroïdes pour imaginer ça , non non mais vraiment, bref, il faut que je te raconte quand même car c'est incroyable, oui oui même les bonnes sœurs et seul dieu sait oh combien elles croient elles quand même ( ah ça dieu est régulièrement consulté par les bonnes, hein... )... »

 

Fabule sur son fauteuil:

 

« hum oui, je comprends et je t'écoute mon ami...Moui moui... c'est incroyable ce qui t'arrives... »

_________

_____________

_________________

28 octobre 2010

Faut que je pétrisse là !

 

 

 

____________

____________

Putain putain il faut que je me remplisse, il fait cuisiner un truc, vite !

Moteur de recherche, « recette tarte au chocolat », ah oui vite, merde non avant il faut plutôt ça « pate brisée ». quoi quoi quoi ? D'accord okay, 250g de farine, 190 g de beurre, oh oui ça c'est bien c'est du gros du gras du lourd... oui c'est ça qui me faut . Un peu de lait...

d'acord d'accord d'accord, on commence allez... Travailler le beurre mou avec ses doigts.. d'accord d'accord d'accord... je travaille le beurre oui comme ça, hum c'est bon ça. Ca glisse sur mes doigts c'est très bien ça. Faut être rapide je dois ingérer là... j'y vais à pleine main, faut pas attendre , le beurre doit s'épuiser sous la puissance de mes doigts, j'y vais plus fort. J'empoigne par morceau, le beurre qui fond et qui remonte entre mes doigts, dégouline ensuite vers l'extérieur, on dirait que ça suinte... ouais c'est bon ça, allez continue de malaxer tu vas y arriver à bout de ce beurre... Il dégouline, ca devient gênant presque, c'est ça comme ça... J'empoigne plus fort encore, il faut qu'il crise sous ma force, qu'il gémisse et qu'il sente que j'ai le pouvoir. Plus je l'enserre plus il s'expulse de mes mains, il devient purulent à force de le brusquer...

quoi quoi quoi ? Faut mettre le lait d'accord d'accord d'accord... je mets le lait qui ne veut pas adhérer au beurre qui gémit parce que je ne le désire plus... je dois incorporer ce foutu liquide blanchâtre à cette crème jaune: j'exerce des tours, longtemps longtemps... et le temps s'étire comme un baillemnt sans fin... c'est énervant. Non mais c'est vraiment énervant là. Allez du nerf du nerf du nerf, j'ai envie de bouffer là merde putain fait chier. J'ai envie d'ingérer, d'ingurgiter, de bouffer , d'avaler, d'engloutir de m'en mettre pleins la gorge jusqu'à me remplir comme une gourde là moi !

Cuisiner un truc vite, pourquoi me suis je mis les doigts dans cette merde pourquoi avoir choisi un truc aussi compliquée , je sais j'ai envie j'ai envie de bbbbouffer mais putain merde un truc aussi compliquée parce que j'en ai envie faut occuper mes foutus doigts qui n'en peuvent plus de frétiller )à chaque contact avec une matière, surtout gluante il faut absolument et résolument que je pétrisse quelque chose alors une pate brisée bien grasse c'est parfait n'en parlons plus maintenant j'ai choisi c'est parfit c'est le bon choix résolument faut allez dans le vif, arrêtons de ..;

AH !

Ca y est le lait s'est fondu dans le beurre devenu crème, je mets la farine, ça forme une boule, je presse une fois, je ne la travaille pas plus, je la mets sous cellophane puis au frigo .

 

 

Et QUOI QUOI QUOI ? Faut ATTENDRE DEUX HEURES ? Deux putains de cycle de 60minutes qui font 3600 secondes mais je vais jamais tenir moi comme ça, faut que je pétrisse faut que je pétrisse moi ?! NON NON NON je ne peux pas rester comme ça à rien faire à ATTENDRE deux putain d'heure pour une pâte brisée à la noix pour 5 minutes de plaisir !!! non non non je m'y refuse je dis STOP à la souffrance !

 

Okay je vais dans mon lit je le prends je me le mets et je jouis.

Pfff. Trop rapide, ça me fait rien. Je le jette, qu'il s'exploooose contre le mur putain ! je suis pas calme et dans pas très  longtemps je le sais, je vais IMPLOSER. De l'intérieur de l'intérieur...Je suis droguée drogué droguée... jamais cela ne pourra s'arrêter je le sais je le sais je le sais...

 

Putain putain il faut que je mange, il faut cuisiner un truc, vite !

Okay okay okay, moteur de recherche, ouais un truc long où je dois peler pleins de trucs là... putain j'ai pas d'idée, ah oui un gratin dauphinois avec des patates à peler dans tous les sens, avec des oignons pour pleurer, et puis on va se taper un tartare de bœuf histoire de malaxer des trucs ouais ouais ouais c'est bon ça c'est bon ça... aller aller aller, on y va, on se grouille là on a pas de temps à perdre à se dandiner comme une pétasse on a pas d'invité à accueillir mais on doit remplir ce corps de gras de lourd de riche aliments pour bien être repu, histoire de ne plus penser qu'à ça hein ? Compris tu vois tu l'acceptes hein salope allez petite conne va pétrir! TA GUEULE je suis pas à ton service je t'emmerde désir de merde c'est toi qui me fait faire ça connard ! Je pétris ce que je veux d'abord à commencer par moi d'abord ! Allez je prends la viande je la broie, hum c'est bien ça c'est bien dégueu c'est comme le vicieux de beurre qui me regardait et qui aimait que je le rende mou comme une crème, PD va ! Non mais on me la fait pas à moi je le dis comme ça moi ! Non mais tu t'es vu dégoulinant sur mes doigts petit obscène va! Allez allez allez il y a pas de temps à perdre là avec ces conneries on avance pas! Allez allez allez, ça y est t'es bien en morceau tout broyé, la viande. Tu jutes un peu salope, hein ? C'est bien ça ...je te pétrie avec mon oeuf cru qui suinte dessus, mmm j'aime ça, te sentir sous mes doigts je te pétrie je te pétrie aaaah je te PETRIE !!! t'aime ça hein qu'on te prenne comme ça! Bien bien bien, t'es à moi là, bien à moi là !

Coupons ces foutues pommes de terres pelons les allez allez allez ! Plus vite là elles vont moisir si tu continues ! Hop dans le plat au four avec du lait oignons et autres conneries. Ce plat il m'a pas fait kiffé vraiment c'est de la merde. Trop rapide ça fait juste mal au doigts.

Bon ça y est je sors la pâte brisée je l'étale, putain cette salope veut pas se laisser dominer, faut y aller doucement mais fort progressivement,; elle aime pas la violence elle...

 

d'accord d'accord d'accord...

 

Je te mets de la farine pour pas que tu colles, allez allez allez, faut y aller hop dans le plat, tu n'es pas brisée même si je vais te quitter, c'est bien t'apprends vite, naïve ! Allez, Je fais chauffer la crème fraiche dans laquelle je rape le chocolat, puis je met du sucre, l)à comme ça, allez... je fais tout fondre , c'est délicieux de voir mourir ces carrés de chocolat si masculin dans cette casserole à la caresse du feu... ça glisse ça tourne sur les parois, c'est suave c'est sexy, c'est séduisant, on y trempe ses doigts, j'ai envie de m'en badigeonner partout sur les seins tiens. Ca me détend ce spectacle...Allez allez allez, wow wow wow, putain là j'ai dis que je cuisinais putain merde mais qu'est ce qui m'arrive, j'ai dis que je faisais une tarte au chocolat alors dégagez là les désirs, c'est à cause de vous que je suis là comme une conne dans cette foutue cuisine à me concocter des putains de plats pour oublier me wss.... aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah MERDE! J'ai dis merde putain! Je vous emmerde allez tous vous faire voir je cuisine putain! oui quoi ? Je suis grossière ? Et bien tant mieux, ces mots existent qu'on les utilise madame politesse!

Je suis véner et je ne cuisine que quand je suis véner alors laisser moi tranquille, je veux pas qu'on me dérange! Je mets l'appareil sur la pâte que j'avais enfournée quelques temps pour qu'elle cuise un peu avant, et j'envoie le tout. Le gratin dore, la tarte frémit, le tartare s'acclimate...

 

Que puis-je faire maintenant je suis épuisée? L'étreinte avec les éléments s'est achevé. Manger serait preste une perte de temps.

 

 

Mon portable sonne.

QUOI QUOI QUOI ? Ce connard m'appelle maintenant ?

Quoi quoi quoi ? Il a envie de moi ?

 

Va te faire cuire un œuf, mec, j'ai déjà donné...

________

___________

_______________

 

28 octobre 2010

Totem

 

« Chacun d'eux possède une identité. Chacun d'eux, à la fois fatigué par leur conditionnement, doit emmagasiner de l'énergie pour la société toute entière. Les corps nourrissent l'immense flux matriciel de la productivité spirituelle. Ils n'en peuvent plus. Ils deviennent idiots à force de vénérer car leur travail c'est de vénérer.

 

Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.

Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.

Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.Vénérer.

Vénérez , vénérez et vous deviendrez ce que vous vénérer !

 

Vous serez heureux. »

 

 

 

_________

__________

_____________

28 octobre 2010

Pullule et Fabule

___________

__________________

__________________________

Pullule et fabule sont entre deux lignes de l'écriture.

Quand pullule ne cesse de parler, l'autre simule.

Qui des deux a la parole juste ?

___________________________

___________________

____________

Publicité
Publicité
28 octobre 2010

pul(sa)tions internes

Une paisible quiétude emplissait son être tandis qu'elle portait a ses lèvres l'élixir.

Elle savait qu'encore une fois, cette douceur trahirait sa souffrance. Mais elle continuait car il fallait aller jusqu'au bout, encore au plus loin de sa recherche. Il le fallait, car il n'est rien de plus frustrant que de laisser choir ses désir au bord de la route, et de les oublier comme on oublie une partie de soi pour rester dans la quiétude d'une vie facile. C'est bien une solution facile mais a partir du moment où il y a prise de conscience de ses désirs les plus profonds, il n'y a plus de possibilité de revenir en arrière. La conscience fait le premier pas, le corps fait le deuxième. Elle le savait.

C'est pour ça que ce soir là , il fallait s'enivrer encore.

 

Elle sentait l'alcool brûler l'intérieur de son corps pour se diffuser dans ses veines, jusqu'à sa nuque, tendrement. Elle inspirait à grande bouffée, pour faire glisser le liquide jusqu'aux plus petites nervures de son corps pour intensifier la sensualité de ses mouvements. La musique pouvait battre son plein, ses amis danser, son corps lui avait son propre langage. L'élixir ruisselait tout le long de sa peau comme une  douche sensuelle, ondulant au rythme de ses pulsations internes. Il l'enveloppait de chaleur , comme des caresses de milles mains venues pour faire naître des chemins jamais abordés. Il n'y a pas de tension, de corde tendu, dans ce silence où rien n'est plus pur qu'un souffle coupé, elle s'aiguise avec le temps et l'élixir la modèle à sa guise.

Qu'un autre corps vienne rencontrer sa peau, elle n'en avait pas besoin, elle ne désirait que la symbiose, ne fusse uniquement que musical, car il fallait s'accorder à son langage particulier, car l'équilibre est fragile. Un simple mot pourrait faire effondrer les tours du château de cartes qu'elle avait battit en quelques heures. Envolée d'un simple mot la danse, le silence interne, et le rythme sourd et les vibrations inavouées.

 

Les extrémités de ses mains tremblaient , sa gorge se tenait telle une nymphe sortie a peine des eaux, son torse se laissait porter par le balancement de ses hanches et de son bassin qui naviguaient sur une mer agitée. Il n'y avait plus de fuite possible rien ne pouvait plus empêchait l'irréductible de se produire, elle qui, tendant la main vers cette étoile amère, vers ce désir qui tend les veines, elle qui, n'arrivait plus à contrôler ses propres inspirations, ses lèvres tremblantes, elle pourrait presque s'évanouir, de plaisir et sous les coups. Cette violence silencieuse qui pénètre son corps, l'élixir se propageant, la musique  tournoyant, elle, qui n'avait pas encore croquer dans la chair d'un autre, elle qui, sous les bleus de ses mains, se laisserait posséder, elle qui, sous les lames de rasoir se trancherait la langue pour décharner les mots de leur sens pour atteindre l'essence du langage.

 

Je l'atteindrais, jusqu'au paroxysme. Je l'atteindrais, jusqu'au paroxysme. Je l'atteindrais, jusqu'au paroxysme...

 

 

 

Elle se répétait de manière convulsive ses prières étranges de sa religion qu'elle était entrain de se créer. Comme un manifeste, il fallait aller jusqu'au bout.

 

Elle ne devenait qu'un corps parmi tant d'autre, abandonné dans le rythme frénétique de la foule,  cette masse informe qui redessinait les contours de son corps. Cela s'intensifie, elle n'est qu'une partie d'un corps qui s'abandonne au désir qui se construit par les mots des autres. Ce qui devait arriver arriva. Elle n'était plus maître de sa chair. Elle, qui avait construit son propre langage se faisait pénétrer par les autres. Et la musique qui l'empale de sa flèche douce, il n'y a rien de plus viscéral que ça. Elle le savait. C'est pour ça que ce soir, il fallait s'enivrer encore. Ses amies pouvaient se dandiner comme des pétasses, et les hommes se frotter comme des bêtes enragés, il n'y a pas de fuite possible, mais que celle abstraite et paradoxalement charnelle, de s'abandonner à la mouvance de la foule-masse. Elle savait. Et ce soir il fallait aller encore plus loin.

Personne ne le remarquerait car sa recherche était purement interne, on ne peut pas aller à l'encontre de ses pulsations internes.

Elle le savait.

 

Je l'atteindrais, jusqu'au paroxysme.Je l'atteindrais, jusqu'au paroxysme.Je l'atteindrais, jusqu'au paroxysme...

 

 

Elle s'effondre sur la piste.

C'est le désir qui l'a pris.

_________

_____________

__________________

28 octobre 2010

Après un premier texte chaotique...

humhum,
mes cher compatriotes,
je me dois d'introduire le champ de mes expérimentations.
Écritures libres et multiples prolifèrent dans mon esprit.
Elles sont de toutes sortes, et j'ai eut du mal à trouver un titre à ce blog. Je n'ai jamais fait de blog et je ne sais pas encore pourquoi j'en fais un, mise à part la commune volonté d'écrire des textes de toute sorte et de les faire partager ...
Mais, (la voix se hausse) le temps est pour nous, euh... pour nous est le temps ...euh...hum le temps est venu pour nous de laisser pulluler les mots et les textes, qu'ils soient de tel registre ou d'un autre.
J'en ai mare de catégoriser.
je sais, c'est moins efficient en terme de communication.
Qui, en effet ira sur google taper "blog , pullule" , hein ?

... eh bien, peut être le même genre d'imbécile qui  a eut l'idée (mal)heureuse de créer un blog avec ce titre...

28 octobre 2010

le premier texte se doit d'être profliférant.

_________

_________

Tiens, je ne sais plus pourquoi je viens écrire sur cette page.

C'est drôle d'avoir envie d'écrire de sentir au fond de soi qu'il peut naître quelque chose mais qu'en réalité, hop l'idée elle , s'est enfuit comme un lutin des bois à l'approche des humains.

_________

_________

 

Publicité
Publicité
Publicité
Archives
Pullule, et fabule.
Publicité